La permaculture à Paris? C’était le 22 mars à la Maison des Acteurs du Paris Durable.
La salle était comble pour cet atelier d’échanges animé par Steve Read www.steveread.fr, fondateur de l’université populaire de permaculture et créateur d’un éco-quartier à Londres.
Un regard sur ce qui se passe à l’étranger de la Belgique à la Bolivie en passant par l’Angleterre pour ce qui est non seulement une méthode de culture, mais aussi un art de vivre et une science de l’optimisation consciente et respectueuse du milieu environnant.
La permaculture s’appuie sur une éthique et un ensemble de valeurs fondamentales :
- Prendre soin de la Nature (les sols, les forêts et l’eau)
- Prendre soin de l’Humain (soi-même, la communauté et les générations futures)
- Partager équitablement (limiter la consommation, redistribuer les surplus)
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La permaculture a influencé le mouvement des villes en Transition.
L’idée de base est d’amener des territoires, soit des villes, des villages sur le chemin de la Transition. Amorcer le passage de la dépendance au pétrole à la résilience locale c’est à dire avoir la capacité à réagir aux crises et à ne pas s’effondrer en cas de rupture d’approvisionnement.
Concrètement, des groupes locaux, à l’échelle d’une ville, d’un village, voire même d’un quartier, comme c’est le cas à Paris, vont mettre en œuvre des actions pour réduire la consommation d’énergie fossile, pour reconstruire ou stimuler une économie locale respectueuse de l’environnement, avec des jardins partagés, des ruchers.
Il y a aujourd’hui plus de 1100 initiatives de Transition dans 44 pays.
Des exemples concrets à Paris et en région parisienne:
* à Paris dans le XX arrondissement, Un jardin sur le toit
